Vous aimez la corrida ?
Sachez la défendre !
Vous n'aimez pas la corrida ?
Sachez la comprendre !
Comment une sensibilité pourrait-elle en comprendre une autre ?
Dans cet essai magistral, best-seller en Espagne, Rubén Amón interroge une société qui marginalise la tauromachie, et en fait du même coup un enjeu. Quel malentendu peut expliquer l'hostilité de l'écologie, alors que l'élevage et la culture des taureaux représentent un territoire d'exception et de conservation unique ?
Mais les tauromachies placent face à ses tabous et ses angoisses une société qui voudrait contrôler la mort, la nature, les rituels et les défis extrêmes. Et Rubén Amón porte le paradoxe jusqu'à montrer que la culture taurine est aujourd'hui un espace de subversion et de résistance à la normalisation qui la rend aussi plus attractive que jamais.
Ce recueil rassemble des écrits journalistiques et des textes de conférences des années 1920- 1930 jamais publiés en France.
Dans la continuite´ des repre´sentations du Pale´olithique et des cultes ne´olithiques, au travers des mythes magnifiant la force et la fertilite´, la culture indo-europe´enne et la civilisation me´diterrane´enne ce´le`brent depuis dix mille´naires l'homme qui affronte le taureau.
Faisant dialoguer anthropologie et dimension sacre´e, l'auteur de´voile des pans me´connus de l'histoire, tend des passerelles audacieuses et inattendues par-dela` les a^ges et au-dessus des continents, tout au long d'un voyage vertigineux aux origines de l'e´pope´e humaine, quand les ance^tres de l'homme combattaient de´ja` ceux du Bos taurus, jusqu'a` la corrida moderne.
Fresque foisonnante autant que que^te initiatique, voici un ouvrage passionnant, imposant et surprenant, engage´ et pole´mique, sur un sujet, notre rapport a` l'animal, qui interroge l'ensemble des civilisations humaines.
Récit de voyage et morceau d'histoire, l'ouvrage incontournable de deux grandes plumes du monde taurin, enfin réédité.
D'entretiens avec les plus grands en conversations avec les plus humbles, de longues promenades dans Séville aux villages andalous creusets de la tauromachie, des bars taurins incontournables aux visites chez les éleveurs, deux auteurs complices jettent une lumière éclairante sur le monde taurin à la fin du siècle dernier, de la mort du maestro Francisco Paquirri à l'époque de Paco Ojeda.
Un merveilleux voyage initiatique.
L'histoire d'Iván Fandiño est celle de l'aventure du dépassement, celle d'un torero que les poètes ou les historiens n'ont pas encore encensé mais dont nous, aficionados, parlerons longtemps.
En son nom et en celui de la vérité, il a mené, avec Néstor García, une carrière faite de sang, de sourires et de lar mes.
Leur union n'est pas seulement celle d'un matador et d'un apoderado, c'est celle de deux hommes partis des racines les plus humbles, et qui ont réussi à faire trembler le système archaïque de la Fiesta.
Néstor, l'autre « moi » de Fandiño, écrit à propos d'un destin qui va bien au-delà de la simple trajectoire d'un torero :
C'est l'histoire d'un héros, d'une alliance sans faille dans la fraternité et la loyauté. Ce livre, dans lequel sont révélés les secrets les plus nobles mais aussi les plus sombres du monde taurin, ne laissera personne indifférent.
Nous tenons l'histoire d'un homme devenu un mythe, qui a vécu comme il est mort et qui est mort comme il a vécu : en cherchant la liberté.
Parvenue au sommet du classement mondial en seulement cinq saisons, un exploit encore jamais réalisé, Lea Vicens est la nouvelle révélation de la tauromachie à cheval.
Torera d'époque, elle réunit la grâce et l'équilibre de l'équitation éthologique dessinée par un Chris Irwin, et l'interprétation la plus pure de l'équitation espagnole transmise par son maitre Angel Peralta.
Fille d'une enseignante de littérature et d'un père aficionado nîmois, elle monte à cheval dès sa quatrième année et se distingue adolescente en compétition d'équitation camarguaise.
Elle découvre dans les arènes de Nîmes l'équitation espagnole et la tauromachie à cheval, et alors qu'elle prépare une licence de biologie, son chemin va croiser celui d'Angel Peralta, qui l'engage pour dresser ses chevaux.
C'est expatriée en Andalousie à La Puebla del Rio, où elle s'entraîne pendant dix ans, qu'à force de travail, d'abnégation et de courage, elle recevra du grand maître andalou les enseignements qui vont fonder sa réussite et imposera son ambition et son style.
Mouvement animaliste, question de la souffrance animale... Jacques Teissier nous interroge : comment trouver encore un sens à la tauromachie ? Et comment la justifier ?
Une approche résolument nouvelle et courageuse : entendre l'argument et la sensibilité anti-taurine pour ne pas risquer de rester campé sur des positions aussi aveugles qu'obsolètes.
Mais comprendre également ce qui, depuis ses origines, fait de la tauromachie une pratique populaire et artistique éminemment subversive, longtemps condamnée par l'Église.
Et si cette subversion était précisément d'assumer et de mettre en scène la mort au coeur de nos vies ?
« Je n'ai jamais envisagé de devenir autre chose que torero. Jamais. Et je ne peux pas davantage imaginer quelle aurait été ma vie en dehors de ce monde et de cette profession. ».
C'est par ces mots que Juan Bautista, un des plus grands torero français de notre histoire, ouvre le récit de sa vie et de son parcours. Pour la première fois, en toute sincérité, il se raconte, comme jamais encore il ne l'avait fait.Un témoignage singulier sur une vie de défi et de danger, une quête consacrée au toro.
« Nunca pensé en ser otra cosa que torero. Nunca. Y tampoco me imagino qué hubiera sido en la vida fuera de este mundo y de esta profesión. ».
Con estas palabras inicia Juan Bautista, uno de los más grandes toreros franceses de nuestra historia, el relato de su vida y de su trayectoria.Por primera vez, con toda sinceridad, cuenta su historia, como nunca antes lo había hecho.Un testimonio único de una vida de desafíos y peligro, una búsqueda consagrada al toro.
À l'heure où les écoles taurines apprennent les gestes de la corrida, ce sont bien les aventures et les mésaventures qui forgent le caractère, enrichissent l'esprit et affûtent les sens d'un torero.
Rafael Cañada n'a jamais voulu passer par une école taurine, d'abord parce qu'il n'aime pas l'école, mais surtout parce qu'il préfère apprendre au gré des rencontres et des épreuves.
Dans ces pages, Rafael partage la romance de ses premières passes, les secrets des histoires d'hommes de lumière et la douceur des nuits passées sous un capote. Il raconte les grands moments de sa vie d'aficionado, novillero, matador de toro, banderillero et apoderado ; sans oublier ce dernier coup de corne à Valence, les mois d'hospitalisation et la reconstruction qui ont suivi.
Les histoires d'amour sont belles, parfois tumultueuses mais il faut les vivre avec une intense passion ; sans remords ni regrets. Tel est le credo de son histoire.
Un beau livre de Jacques Durand contenant 82 chroniques, un cahier d'illustrations et surtout l'amour du Toros. On y retrouve les oeuvres de poètes, de philosophes, de peintres, de toreros, de romanciers, de photographes, d'aficionados, tous réunis pour parler de l'art de la tauromachie. Un ouvrage signé Atelier Baie en hommage à Jacques Maigne.
Le monde entier connaît la Camargue et ses gardians.La course camarguaise est une culture populaire et vivante qui rythme les étés du Languedoc. Pourtant il n'existait aucun dictionnaire exhaustif et historique de la spécialité. Jacky Simeon, un des plus grands raseteurs de l'histoire aujourd'hui auteur et chroniqueur taurin, a réalisé cet ouvrage de référence. Termes techniques, disciplines, élevages, taureaux et raseteurs de légende, villages qui arborent la statue d'un taureau d'exception...En plus de trois cents articles et définitions illustrés d'archives et de photos prises sur le vif par les meilleurs spécialistes régionaux, il répond aux questions de tous ceux, amateurs, curieux ou néophytes, qui souhaitent la comprendre ou s'y initier.
Victor Mendes est considéré comme l'un des plus grands matadors qu'ait connu le Portugal, notamment grâce à son courage, son pundonor et sa capacité à affronter des taureaux de quelque catégorie que ce soit. Durant toutes les années 1980 et le début des années 1990, il a été l'un des matadors les plus appréciés tant en France qu'en Espagne ou qu'en Amérique latine. C'était en outre l'un des meilleurs banderilleros de son époque.
En s'appuyant sur de nombreux exemples attestés et un vaste corpus portant sur la corrida, cette enquête cherche à décrire les multiples manières dont nous formulons nos jugements de valeur afin de persuader autrui, de nous justifier ou de clarifier nos propres choix, et présente une approche délibérément langagière de la question des valeurs. Les avancées des sciences du langage de ces dernières décennies permettent de prolonger les acquis de la Nouvelle Rhétorique de Chaïm Perelman. Elles aident à mieux comprendre le lien entre l'usage de notions abstraites, telles que la liberté, la justice, le bien commun, la vérité, la beauté, au nom desquelles sont menés des combats philosophiques, politiques ou culturels, et la banalité de nos échanges ordinaires où nous ne cessons d'évaluer les êtres, les objets, les actions et les discours sans référence ostensible à des systèmes de valeurs. Cet ouvrage explore le circuit de la valeur dans lequel sont pris les participants d'une controverse dès lors qu'ils s'estiment tenus de prendre parti et propose, en fin de parcours, un inventaire des accords et des désaccords axiologiques les plus courants.
"Depuis toujours, le taureau fascine l'homme par sa force, sa bravoure et sa virilité. C'est pour cela que, dès la plus haute Antiquité, cet animal mythique a été défié et combattu. C'est en Espagne que la corrida a été codifiée, au tournant des XVIIIe et XIXe siècles. Envoûtant pour les uns et contestée par les autres, l'art taurin s'est pourtant affirmé comme un élément essentiel de la culture hispanique, autant que de l'âme du sud de la France. Ce guide permettra ainsi à chacun de s'initier à cette tradition dans laquelle le soleil, la grâce et la lumière côtoient le combat, le sang et la mort."
Un ouvrage de vulgarisation unique 120 pages illustrées sur le Toro et la corrida.
Les mots clés expliqués dans leur contexte.
Les gestes des toreros explicités visuellement.
Le toro au campo.
Histoire des élevages de toros bravos.
La genèse de la corrida.
Tous les codes et rituels déchiffrés.
Explications des trois tercios.
Les passes de cape et de muleta .
De la chanson de geste du 7 juin 1994 à Las Ventas tout est resté célèbre. Le torero, qui l'était déjà, César Rincón, le toro, Bastonito de Baltasar Ibán, le titre et l'attaque de la chronique de Joaquín Vidal le lendemain dans El País : «Un toro de casta brava. Aux alentours de sept heures et demie du soir jaillit un taureau de caste brave...»
Ce guide de vulgarisation a pour vocation de dévoiler, dans un style didactique et dynamique, les bases de la corrida. D'où vient-elle et a-t-elle toujours existé ? Comment a-t-elle évolué pour arriver à sa forme actuelle ? Quels sont les grands noms d'hier et d'aujourd'hui ? Tout vous est expliqué sur le déroulement de la corrida : les grandes parties, les différents acteurs et leurs rôles, les moments clés.
Enfin, le dernier chapitre fait la part belle aux deux acteurs principaux : le toro de combat et le torero. Un petit lexique taurin complète l'ouvrage.
Le parcours de chaque torero est singulier. La vie de chacun d'entre eux est exemplaire. Toujours il y a un enseignement à tirer de leur expérience. Une leçon pour notre quotidien.
Curro Díaz n'échappe pas à cette règle. Aimé des aficionados les plus éclairés, il a su se faire une place auprès du grand public sans rien changer de sa tauromachie exigeante, profonde et élégante. Il a toujours suivi sa ligne, son idéal artistique sans faire de concessions à qui que ce soit, avec une conscience aigüe de ses objectifs devenus désormais sa marque de fabrique.
S'il est aujourd'hui un des toreros préférés de l'aficion française, un torero de Madrid surtout, son chemin ne se fit pas sans souffrances morales ni douleurs physiques. Grâce à l'enquête d'Antonio Arévalo, on mesure ce qu'il aura fallu au torero de Linares de détermination et de courage pour arriver au premier plan. Curro est sans aucun doute un exemple car il montre que l'on peut se placer aux avant-postes de la toreria sans avoir recours systématiquement aux subterfuges classiques comme le choix de ces ganaderias dîtes commodes qui assurent des succès souvent éphémères. Comme il le dit, il ne choisit pas, il prend. Chose rare aujourd'hui.
On ne devient pas torero en un jour et le temps de la maturité peut même être très long. Curro a emprunté ce long et pénible chemin qui mène aux avant-postes. Mais en artiste sincère et lucide, il n'a pas d'amertume sur ce long apprentissage semé de chausse-trappes. C'est donc ce torero précieux qui se raconte ici sans langue de bois. C'est l'âme mystérieuse et fascinante d'un de ces hommes hors du commun qui se dévoile.
Enfin rééditée, l'autobiographie du grand raseteur Jacky Simeon, légende des arènes camarguaises.
Une carrière brisée par les cornes du taureau Vidocq, qui lui arracha la fémorale dans les arènes d'Arles.
Au printemps 1973, les frères Simeon embrasent les arènes de Pérols à Mauguio, Saint-Rémy-de-Provence, Marsillargues, Sommières, Lunel, aux Saintes-Maries-de-la-Mer, à Beaucaire, Châteaurenard et Saint-Christol. Ils sont trois, Jean-Pierre, Raymond et surtout Jacky, qui électrise la bouvine d'audaces jamais vues.
Car il possède ce que les taureaux ont parfois : la caste. Le pouvoir de se surpasser, passer de la mesure à la démesure.
Un courage impassible et modeste qui lui fait approcher des terrains inconnus. Pendant près de vingt ans, accumulant les plus prestigieux trophées de la spécialité, il s'impose par la bouleversante loyauté de son raset et par la chance qu'il laisse aux cocardiers de l'attraper. Dans cette culture qui sanctifie le taureau, il déchaîne les passions, admiré comme un grand torero.
Son autobiographie, enfin rééditée, raconte cette histoire légendaire, une vie de héros, et la terrible blessure qui aurait dû lui coûter la vie et le laissa presque mort.
L'écrire le sauvera, en nous offrant un témoignage unique.
Y-a-t-il une littérature taurine en France et en Espagne ? Et qu'est-ce qu'une littérature taurine ? Que dit la façon d'écrire sur les toros en Espagne et en France des ressemblances et différences entre ces deux pays ? Est-ce le même langage ? Quelles valeurs et quelle vision de la corrida et par conséquent, du monde, véhiculent ces écritures ? Yves Lebas éclaire ce labyrinthe avec des analyses fines nourries d'un impressionnant savoir littéraire et taurin. Il donne ainsi, au passage, une vaste et passionnante anthologie des oeuvres enfantées par la langue taurine. On s'en doutait, c'est une langue bien chargée.
«J'ai rencontré Fernando Pereira Palha un matin de mars 2008. Il faisait gris et frais. Passés les premiers instants, j'ai vu en lui, [.] un reflet de ma passion dévorante, cette même dépendance à un «venin» (c'est son mot) qu'il peut contempler tous les jours dans ses champs de la quinta Vil Figueiras, et pour lequel je serais prêt à faire des centaines, des milliers de kilomètres [.] Ainsi, c'est autant son histoire (que celle de ses étranges et rares toros) que ce texte a essayé de mettre en lumière.» Laurent Larrieu a osé un voyage initiatique et intime sur les rives portugaises du Tage à la rencontre d'un grand éleveur tombé du ciel, un aristo romantique saisi par sa quête obsessionnelle de la vérité, témoin d'une époque révolue et personnage romanesque.
Fernando Pereira Palha, le sorcier des taureaux blancs...
Il s'agit des portraits de Manadières, réalisés par le photographe Didier Leclerc. Avec ces témoignages, nous sommes au plus près pour écouter leurs réflexions sur leur métier, sur les traditions taurines prises dans leur complexité d'aujourd'hui, sur leurs craintes et satisfactions, ou plutôt leur ferté de continuer un héritage de plusieurs générations. De cette approche surgit une suite d'histoires de vies, émouvantes et soutenues par un dynamisme vital, rassurante pour le futur de ce territoire. Cette nouvelle édition est enrichie de nouveaux entretiens.
«Ce reportage « les manadières », est né de ma curiosité de photographe, à savoir, quelles étaient les héritières de Fanfonne Guillierme ? Simple question, mais réponses complexes !
- réaliser des portraits, suivant un protocole établi, - enregistrer un entretien, sur leur parcours personnel et singulier.
Pour avoir des regards décalés sur les élevages et leur histoire, j'ai rencontré également, plusieurs personnalités qui, de par le statut de leur témoignage, viennent s'articuler aux interviews des manadières. Apparaissaient, au fur et à mesure des rencontres, des parcours de vie, construits sur des dynamiques et des volontés bien trempées. J'ai voulu garder, la forme et la tonalité de l'entretien semi-directif que nous avons réalisés, avec, parfois, les saveurs de l'oralité, quelquefois avec ses méandres, souvent avec ses appuis répétés, aux carrefours de la pensée. Nous nous sommes plongés, directement dans la mémoire vive de leur cheminement, de leur relation intime à ces territoires, que sont la Camargue au sens large, et le berceau de la race du biou. La complexité, la diversité, les dynamiques du nouveau en train d'émerger, venaient perturber les images toutes faites, c'est-à-dire des clichés, généralement accolées à ce territoire.
A toutes ces femmes rencontrées, à la tête de leur manade, je dédie ce présent travail. Elles ont témoigné avec générosité et ferveur.» Didier Leclerc, photographe auteur et plasticien.