Quatre aristocrates s'engagent-ils à étudier trois ans sans voir femme qui vive? Le hasard voudra que leur serment à peine scellé, quatre beautés se présentent au palais. La galanterie commande qu'elles y soient reçues avec empressement mais le serment contraint à les «loger aux champs». Une quadruple intrigue amoureuse pourrait toutefois se nouer : au premier regard, les quatre aristocrates oublient études et serment pour ne plus penser qu'aux sonnets qui déclareront leur amour à ces dames. Les entrées et sorties entre «cour» et «jardin» au théâtre permettent à ces sonnets précieux, confiés à des rustres incapables de les lire mais empressés à les transmettre, de circuler entre diverses mains. Ces imbroglios de commedia dell'arte ne suffiraient pas à empêcher l'intrigue amoureuse d'aboutir si l'ironie vengeresse des quatre dames, éconduites avant que d'être aimées, ne veillait à ce que toute peine d'amour soit d'avance perdue.
Le jeune Duc, après avoir banni son grand frère, le vieux Duc, décide de bannir aussi la fille de ce dernier, Rosalinde. Mais Célia, la fille du jeune Duc, considère Rosalinde comme sa propre soeur. Toutes deux décident donc de s'enfuir dans la forêt à la recherche du vieux Duc. Comme elles sont poursuivies par le jeune Duc, Rosalinde se déguise en homme et Célia en bergère. Et ces quatre personnes, entourées de leurs amis respectifs, se retrouvent dans la forêt sauvage et enchantée, où l'amour trouvera son chemin. La création de Comme il vous plaira a eu lieu le 27 janvier 2022 à La Pépinière Théâtre dans une mise en scène de Léna Bréban, avec Barbara Schulz, Ariane Mourier, Lionel Erdogan, Jean-Paul Bordes, Pierre-Alain Leleu, Éric Bougnon, Léa Lopez, Adrien Urso et Adrien Dewitte.
Une rue de Londres vers 1750, un café, une librairie et, à l'étage, l'appartement d'un riche négociant... Le jeune Jacob, adepte de la philosophie des Lumières est le précepteur de milord Wambert et de madame de Brindè. Or Milord tombe amoureux de Madame, mais Madame aime en secret Jacob qui ne veut aimer que la paix de l'âme et du coeur afin de rester un homme d'étude. Ajoutons deux artisans qui se disent philosophes, mais savent user surtout de la calomnie, une épouse spirituelle amoureuse du jeu, un chevalier servant qui pratique la satire : toutes ces forces s'allient à la passion déçue du jeune lord pour mettre en péril la vie même de Jacob... Quelles autres forces sont invitées à sauver le jeune philosophe en qui s'incarne, en 1754, un Goldoni en butte à Venise à des factions rivales ?...
"Une femme retrouve chez une amie de longue date un ancien amant.
22 années sont passées depuis leur séparation, chacun a une vie faite d'enfants et d'expériences heureuses et moins heureuses. Ils ont en quelque sorte une vie derrière eux, la leur."
À Naples, au milieu du XVIIIe siècle, que se passe-t-il dans la maison de Pantalon, devenue le refuge des extravagances ? Contrairement à la tradition, Pantalon a quarante ans à peine, et il n'est pas marchand, mais homme d'affaires. Marié depuis dix ans à Eufemia, il en est toujours amoureux, il en est même très jaloux et la fait vivre presqu'enfermée. Mais il aime l'or, aussi, et en plus de ses affaires, il fait le changeur en trichant sur la valeur des pièces et le prêteur avec des taux usuriers. Or voilà qu'un jeune seigneur s'obstine à vouloir, selon la mode, « servir » Eufemia qui s'y refuse absolument... Telle est la comédie shakespearienne par laquelle s'ouvre en 1753, la troisième phase de la carrière théâtrale de Carlo Goldoni, le réformateur du théâtre italien
la cage aux folles : georges et son compagnon albin sont les tenanciers du night-club " la cage aux folles ".
entre petites disputes et grandes réconciliations, leur quotidien est rythmé par les aléas des spectacles et des caprices des travestis. mais quand laurent, le fils de georges, décide d'épouser muriel dieulafoi, la fille d'une famille bourgeoise bien rangée, c'est toute la maisonnée qui se retrouve sens dessus dessous. il va falloir apprendre à faire bonne figure devant les parents de la future mariée en bridant les habitudes et les attitudes trop équivoques.
douce-amère : élisabeth a aimé philippe pendant huit ans. aujourd'hui, le couple s'est usé. sous le regard circonspect du mari délaissé, nombreux sont alors les prétendants qui gravitent autour de cette femme libre, moderne et séduisante. étourdie par ce manège sentimental, élisabeth saura-t-elle résister à l'angoisse envahissante d'une inéluctable
solitude ?.
Tous les avantages de la polygamie, sans aucun de ses inconvénients : Bernard a trouvé la solution. Ses maitresses-fiancées sont trois hôtesses de l'air, de trois pays et de trois compagnies différentes. Le tout est d'harmoniser les horaires. Cette belle mécanique se déroule sous la houlette bougonne mi-réprobative, mi-admirative de Berthe, la, très bonne, bonne et devant l'ami d'enfance, Robert, qui rêvaient de mariage-pépère ! Le grain de sable vient du Progrès : un nouveau Boeing, plus grand, plus puissant... et plus rapide. Ce qui devait arriver arriva : les horaires se télescopent...
Bob et Pat, noctambules et dilettantes, vivent des largesses de la tante de Bob, Honorine. Exaspérée, celle-ci décide d'y mettre un terme et envoie son neveu dans sa plantation des Antilles, en recommandant secrètement au directeur de le traiter comme le plus simple des employés. Bob, découvrant la ruse de sa tante, suggère à Pat de l'accompagner et d'échanger leurs identités, afin d'échapper aux durs labeurs qui lui sont promis...
Depuis Truc-Sur-Mer, Marguerite, Margot et Mag nous content les derniers potins. Bastien, fils de sieur Du Pas de Vis et Eva, fille d'une prétendue Comtesse, s'adorent. Leurs parents, qui sont ruinés, cherchent à les marier richement. Comme chacun croit l'autre financièrement pourvu, ils encouragent leur amour, mais quand la vérité éclate, Bastien et Eva sont séparés. Trois ans plus tard, après bien des vicissitudes, des mariages truqués et ratés, des fortunes envolées, ils se retrouvent à Fric-les-Bains. Une fois leurs parents casés, Eva et Bastien peuvent enfin s'épouser.
Dix petites pièces autonomes qui s'emboîtent pourtant avec joie. Toutes se déroulent dans un hôtel. On y rencontre des situations et des personnages étonnants : un réceptionniste qui, dans l'attente d'un truc énorme, sert également de consultant en tourisme à une voyageuse... particulière (« Lola, vous n'irez jamais plus loin qu'un catalogue de croisières... ») ; un gars simple, amoureux, romantique et qui ne veut vraiment rien cacher à sa fiancée ; une star de la chanson déconcerté par la fille qu'il a ramenée dans son lit ; Marion, qui aime son mari Fabrice mais couche avec Éléonore (« Mais Fabrice, l'amour ne se limite pas à ça. Il se place bien au-delà de ça !... Tu veux la connaître ? » ; Pierre et Virginie, qui sont venus chercher un trésor et repartent avec quelque chose de plus précieux ; Élisabeth qui croyait faire une bonne blague à Georges ; deux policiers peu efficaces ; la mystérieuse Marie, forcée de cohabiter avec Claudie, une gentille fille un peu pipelette ; un représentant dépressif, vidé, qui doute de son existence (« J'attends donc je suis. »)... C'est à la fois désespéré et drôle.
Une équipe de tournage atterrit dans un coin perdu du Canada dans le but de rapporter un reportage sur le grand Nord. Mais les ours polaires sont encore bien loin et l'accueil est tel chez Mamema, une Alsacienne expatriée, que leur projet et même leurs vies s'en verront bouleversés. Leur petit groupe recèle en effet des secrets, tout comme Néseptfois, l'Indien débutant, le Gamer, qui semble être venu pour autre chose que sa préparation au championnat du monde et même Mamema ! Mais les identités, les desseins et les destins se préciseront et des amours naîtront...
Cet animal étrange (de 4 à 13 hommes et de 2 à 9 femmes).
En adaptant pour le théâtre douze nouvelle d'Anton Tchékhov, Gabriel Arout dresse plusieurs portraits d'hommes et de femmes. Chaque tableau met en relief la complexité des rapports entres les deux sexes. Cette comédie fort drôle, prend sa source dans la finesse de l'observation. La succession habile des saynètes, riches en émotions alterne ironie, sentiment, humour et amertume. On découvre un Tchékhov joyeux, loin des plaintes lyriques de La Mouette ou de Oncle Vania. Il nous laisse entendre une petite musique impertinente et mélancolique.
Quand un homme de théâtre (Gabriel Arout) sert un autre homme de théâtre (Tchékhov), cela fait de l'excellent théâtre.
Djamila et Faustine, unies dans l'adversité, veulent à tout prix empêcher le mariage de leurs enfants. Comment une jeune fille arabe pourrait-elle épouser un blanc-bec catholique ? Et inversement ?
Les deux « futures » belles-mères oublient leurs différents pour mieux s'allier contre leur progéniture irrespectueuse de leurs ambitions familiales et sociales.
Inch'Allah chez les Bourgeois éclabousse de fous rires tous les préjugés générateurs de tant d'incompréhension entre gens « bien pensants ».
Cette comédie fait un bien fou car elle se moque du politiquement correct.
Indispensable par les temps qui courent.
Doralice, jeune bourgeoise, a épousé Giacinto, fils de la comtesse Isabella et du comte Anselmo, apportant une dot de vingt mille écus. Le comte, amateur d'antiquités, se ruine, berné par ses serviteurs, pour satisfaire sa passion. La comtesse Isabella, méprise sa bru, et veut la soumettre... Doralice, fine mouche, cherche à évincer la comtesse. Le sage Pantalon, père de Doralice, essaie de ramener la paix dans la maison.Avec la découverte de Pompéi et d'Herculanum le goût pour l'antiquité a séduit l'Italie. Goldoni se moque de ces nobles oisifs qui achètent des objets soi-disant antiques et dénonce en même temps le ridicule des chevaliers servants. Il observe l'ascension de la classe bourgeoise et souligne l'importance de l'argent sans cesse évoqué.
Lui est avocat. Elle est éditrice. Un soir d'été, alors qu'elle rentre d'une séance de travail avec un écrivain dont elle admire l'oeuvre depuis toujours, son conjoint cherche obstinément à savoir si cet homme a éveillé en elle un désir irrésistible. Et pour l'éprouver, il ne tarde pas à la pousser dans les bras de ce dangereux séducteur. La jeune femme quitte alors le domicile conjugal. Y reviendra-t-elle ?
Comédien reconnu, auteur confirmé d'essais et de romans, Bernard Fripiat est passé maître ès caricatures. Daumier les a peintes, Bernard les met en scène. La lumière de son projecteur est impitoyablement crue. A jour frisant, il dévoile l'implacable univers d'une jungle sans frontière. Grâce au talent irrésistible de Bernard on rit beaucoup... jaune. Je ne connais rien de plus jubilatoire que d'interpréter un personnage qui assouvit une légitime vengeance. Il suffit de voir le nombre de vedettes qui ont joué le Comte de Monte-Cristo. Malheureusement, de tels rôles au féminin sont rares. Il faut dire que la vengeance nécessite une vive intelligence et que la plupart des auteurs sont des hommes... Lorsque s'est présentée l'occasion de jouer Sylvie qui, pendant plus d'une heure, se venge patiemment d'un mufle qui s'est cru killer, je ne l'ai pas laissée passer. On devrait conseiller la lecture de cette pièce à toute femme victime d'une goujaterie. - Nadia Moreau, Comédienne. Deux êtres forts, durs, insensibles (en tout cas en apparence) qui s'affrontent droit dans les yeux est toujours un spectacle original. En jouant ce rôle du Juge, je me remémore les westerns de Sergio Leone qui ont bercé mon enfance. Avec un plaisir extrême, j'y retrouve la même force, la même tension et, surtout, le même humour. - Jean-François Warmoes, Comédien
Jérôme et Christelle ont invité à dîner un couple d'amis. Mais Madame arrive seule, effondrée. Elle vient d'apprendre que l'avion qui ramenait son mari à Paris
Faribol, un musicien volage, avoue ses frasques dans son sommeil et révèle l'adresse de son prochain rendez-vous. Sa femme Alexandra, une Corse au caractère volcanique, décide de pincer son mari et se rend à la fameuse adresse. Elle le menace. Oeil pour oeil, dent pour dent, coup de canif pour coup de canif : s'il la trompe, elle en fera de même.Un vaudeville musical d'Eugène Labiche et Marc-Michel dans lequel la femme mène la danse.
Monsieur et Madame Vernet se prennent d'amitié pour un jeune artiste, Henri Gérard. La famille Vernet doit partir pour deux mois au bord de la mer et M. Vernet propose à Henri de les accompagner. L'entourage est conquis par ce beau jeune homme, qui s'éprend de Mme Vernet et lui déclare sa flamme. En adaptant pour le théâtre son célèbre roman L'Écornifleur, Jules Renard met en scène dans cette comédie en deux actes des personnages ordinaires, mais sensibles. Entre humour et mélancolie, l'écriture, ramassée et précise, évoque avec subtilité les relations d'un couple.
Éric a créé une agence chargée d'annoncer, à votre place, la rupture avec votre ami ou conjoint - un service impeccable, efficace avec à l'occasion un bouquet de fleurs pour agrémenter la nouvelle - un service qui fait ses preuves. Mais ce soir-là, rien ne se passe comme prévu.
Sur un air de vaudeville, moderne et imprévisible, l'auteur revisite, la comédie romantique avec du rire, des quiproquos et des retournements de situation incessants.