Les égarés ? Dans les médias comme dans la vie, ils sont plus nombreux qu'on ne le croit. On les reconnaît aisément : ils s'enferment dans un concept fou, qu'ils vénèrent absolument : l'identité. Alors ils ne parlent que de race, de pays d'origine, de couleur de peau, de culture (d'appropriation culturelle), de classe sociale... Ils ne croient qu'aux racines... C'est parce qu'ils font fausse route, et parce qu'ils risquent d'entraîner notre monde avec eux, que Julia de Funès reprend sa plume et tente de les raisonner. Que se passe-t-il en Occident ? Alors que l'identité était autrefois une sorte de construction savoureuse, une image de soi qu'on dessinait au fur et à mesure de son parcours et de son existence, désormais cette notion empêche et contraint la vie des gens, parce qu'ils la pensent en amont de leur vie, et parce qu'ils assurent qu'on ne peut en changer ! Pour lutter contre ces préjugés, la philosophe dessine dans ce livre 10 rôles ultracontemporains, dix cases prison : le lycéen woke, l'homme anti-viriliste, la femme hyperféministe, la grand-mère hyperactive, le jeune homme racisé, etc. Surtout, Julia de Funès oppose à l'identité une notion joyeuse, et philosophique : l'authenticité. Être juste soi, mais vraiment soi, au carrefour de plusieurs identités, et sans plus jouer aucun rôle.
« L'authenticité en 5 leçons », « La confiance en soi : mode d'emploi », « Les 10 recettes du bonheur »... Les librairies sont envahies d'ouvrages qui n'en finissent pas d'exalter l'empire de l'épanouissement personnel. Nous voici propulsés dans la « pensée positive » qui positive plus qu'elle ne pense ! Comment le développement serait-il « personnel » quand guides et manuels s'adressent à chacun comme à tout autre ?
Pourquoi le développement personnel rencontre-t-il un tel engouement ? Sur quels ressorts psychologiques et philosophiques prend-il appui ? L'accomplissement de soi ne serait-il pas à rechercher ailleurs que dans ces (im)postures intellectuelles et comportementales ?
Pour lutter contre les charlatans du « moi », Julia de Funès les oppose aux grands philosophes qui permettent à chacun de mieux affirmer sa pensée et vivre sa liberté.
«Durant quelques années, j'ai été chasseuse de têtes : j'étais censée évaluer des candidats expérimentés qui occupaient des fonctions complexes et techniques auxquelles je ne pouvais, du haut de mes vingt-deux ans, rien comprendre. Je me suis aussitôt retrouvée confrontée au non-sens absolu. Comment juger des compétences nécessaires à des métiers dont j'ignorais tout ?
Durant quelques années, j'ai été chasseuse de têtes : j'étais censée évaluer des candidats expérimentés qui occupaient des fonctions complexes et techniques, auxquelles je ne pouvais, du haut de mes vingt-deux ans, rien comprendre. Je me suis aussitôt retrouvée confrontée au non-sens absolu. Comment évaluer ce que je ne connaissais pas ? Comment juger des compétences nécessaires à des métiers dont j'ignorais tout ?
C'est la philosophie qui m'a pour ainsi dire sauvée : mes études de philo m'ont enseigné à dynamiter mes préjugés et à rechercher le sens de ce qui est. C'est désormais ce que je m'emploie à faire, à la demande des entreprises, avec leurs collaborateurs. Je vous invite donc à un voyage philosophique, au ton volontairement léger, dans le monde des affaires.
Réunions interminables, séminaires sportifs, inflation des process : l'entreprise est devenue le lieu de l'absurde, faisant fuir les meilleurs au lieu d'attirer les talents. Mais comment remédier concrètement à ces dysfonctionnements insensés, sources de burn-out, bore-out et autres malaises ?
Pour les auteurs, défenseurs acharnés de la libre-entreprise, il est urgent de laisser les salariés exprimer librement leur intelligence critique. À travers ce livre, ils nous entraînent dans une croisade contre le vide de sens qui paralyse nos sociétés et, surtout, ils proposent des solutions concrètes pour que l'entreprise de demain soit le lieu de l'innovation, de la performance et du progrès, loin des babyfoots et des documents PowerPoint à n'en plus finir !
« La démocratie, c'est le contraire de la tyrannie. » « Quand on veut, on peut. » « Il ne faut pas se fier aux apparences. » Tout cela est évident ! Qui pourrait le nier ? Eh bien... les philosophes !
Julia de Funès propose un coup de philo comme on donnerait un bon coup de balai, pour rétablir la vérité sur certaines expressions toutes faites qui feraient sûrement blêmir Kant, Descartes, Aristote ou Spinoza.
40 idées reçues passées au crible de la pensée philosophique.