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Dans tous les livres d'Oscar Wilde, apparaissent ce qu'il est convenu d'appeler des bons mots , des épigrammes assassines et autres sentences définitives qu'il était tout à fait opportun de réunir.
On trouvera donc dans ce livre, grâce à l'élégante traduction de Béatrice Vierne, réponse à toutes les situations de la vie en société, en empruntant à l'un des plus fins causeurs du siècle passé un esprit qui ne doit rien à celui de l'escalier.
Qu'on en juge plutôt :
La mode, c'est ce que l'on porte. Ce qui est démodé, c'est ce que portent les autres.
Aucune pose n'est aussi difficile à soutenir que le parfait naturel.
Il vaut mieux avoir des revenus assurés que d'être fascinant.
La grande supériorité de la France sur l'Angleterre, c'est qu'en France tous les bourgeois veulent être artistes, alors qu'en Angleterre c'est le contraire.
S'aimer soi-même, c'est le début d'une histoire d'amour qui durera une vie entière.
De nos jours, l'Amérique et nous, nous avons vraiment tout en commun, à l'exception de la langue, bien entendu.
C'est quand vous commencez à rentrer au petit jour que vos péchés, eux, finissent par sortir au grand jour. -
Publié en 1891, ce texte demeure d'une force polémique étonnante, et l'on y trouve les habituels bons mots, les formules lapidaires et les paradoxes dont Oscar Wilde est coutumier. On peut aussi y puiser des épigraphes et des exergues à l'infini tant ses observations sont concises et pertinentes.
Publié en 1891, ce texte demeure d'une force polémique étonnante, et l'on y trouve les habituels bons mots, les formules lapidaires et les paradoxes dont Oscar Wilde est coutumier. On peut aussi y puiser des épigraphes et des exergues à l'infini tant ses observations sont concises et pertinentes.
S'attaquant avec bonheur aux tyrannies qui depuis longtemps entravent l'homme - l'État, l'argent et la technologie -, Wilde fonde son espérance sur un christianisme mêlé de socialisme, convaincu que la disparition de la propriété privée mettra un terme aux crimes, aux vols et aux assassinats ! On a vu ce qu'il en était ! Mais surtout, et il est alors plus convaincant, Oscar Wilde croit plus que tout à la force de l'art, qu'il place au sommet de toutes les activités humaines. -
Ce jeune dandy cherchait à être quelqu'un, plus qu'à faire quelque chose.
Il comprenait que la vie elle-même est un art ayant ses propres styles, tout comme les arts qui cherchent à l'exprimer. Thomas Griffith Wainewright (1794-1847) fut une figure clé du Londres littéraire des années 1820. Ami de nombreux écrivains et poètes, il fut critique d'art, chroniqueur, collectionneur... mais il fut aussi escroc, faussaire et empoisonneur, et c'est à ce titre qu'il entra dans la postérité, sous la plume de Wilde.
Cet esprit brillant et pervers, personnage fin-de-siècle avant l'heure, connut une chute aussi brutale que son ascension fut rapide. Le destin de ce dandy assassin ne pouvait que fasciner Oscar Wilde, qui en dresse ici un portrait subtil et nuancé.
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en 1889, oscar wilde publie dans une revue londonienne l'esquisse biographique d'un personnage peu commun : thomas griffiths wainewright ( 1794-1847 ).
esthète, collectionneur, critique d'art et chroniqueur, ce dernier, ami de nombreux écrivains et poètes, fut une figure clé du londres littéraire des années 1820. mais c'était aussi un escroc, un faussaire, et un assassin qui avait la manie d'empoisonner ses proches après leur avoir fait souscrire une assurance-vie à son profit. cet esprit brillant et pervers, ainsi que sa chute soudaine ne pouvaient que fasciner oscar wilde, qui, quelques années plus tard, allait connaître lui aussi la prison et l'abandon.
ce texte est suivi d'une réflexion poignante de hugo von hofmannsthal, auteur de la lettre de lord chandos, mais aussi librettiste de richard strauss, sur le thème de la gloire et la déchéance d'un dandy au destin de paria.