« Veuve de guerre : l'expression était d'une laideur archaïque non dépourvue de noblesse... » Nuit d'août. Dans la chambre flotte le parfum de Cédric. Un mois et demi que ce soldat des forces spéciales est en mission et que Clémence attend son retour avec leurs trois garçons.
Au petit matin, une délégation militaire sonne à la porte. L'adjudant Cédric Delmas est tombé dans une embuscade avec cinq de ses camarades.
Aux côtés d'autres femmes, épouses de soldats elles aussi, Clémence se retrouve malgré elle plongée dans la guerre secrète menée par la France au Levant. Avec ces questions lancinantes : que s'est-il réellement passé lors de l'attaque ? Et pourquoi l'armée garde-t-elle le mystère ?
L'Embuscade dessine avec justesse et émotion le combat d'une femme puissante et courageuse pour découvrir la vérité.
À propos de l'autrice Après des études de lettres à la Sorbonne et de criminologie à New York, Émilie Guillaumin a passé deux ans au sein de l'armée de terre française. L'Embuscade est son deuxième ouvrage.
« Plus qu'un livre, c'est une expérience humaine et littéraire. » Gérard Collard, Le Magazine de la santé « Un roman au souffle bouleversant, cathartique comme une tragédie, haletant comme un thriller et dont la chute nous explose au visage. » Causette « Un roman d'une précision, d'une émotion absolument remarquables. » Olivia de Lamberterie, Télématin « Un temps fort de la moisson littéraire 2021. » Le Figaro magazine « Grâce à sa délicatesse psychologique, L'Embuscade se révèle en quelques pages bouleversant. » Transfuge « Il y a une folle émotion qui nous étreint, il y a la douleur de l'absence, l'horreur de la réalité la puissance des mots que Clémence pose sans haine mais avec sensibilité, comme pour rendre un magnifique hommage à tous les disparus. » Madame Figaro « Émilie Guillaumin rend compte du parcours d'une femme dont le courage n'a peut-être rien à envier à celui de son mari. L'Embuscade interroge et décline la notion d'héroïsme. » Le Monde des livres
Sarah Barry, épouse et mère en apparence comblée, a quitté les RH d'une grande entreprise pour s'accorder une année d'écriture. Mais alors qu'elle dispose enfin du temps nécessaire, le piège de la domesticité semble se refermer sur elle.
Cela commence par une fatigue inhabituelle, des chutes de cheveux, et puis il y a ces maux de tête lancinants.
Quand il n'est pas en voyage d'affaires, son mari la couve, la chahute, la questionne. Entraînant leur fils dans ce manège qui ne tourne plus très rond. À moins que ce ne soit elle qui fantasme?
Dans une langue et un rythme envoûtants, sorte de ritournelle noire où les vampires prennent les atours de la tendresse, Émilie Guillaumin offre avec ce troisième livre un regard sans concession sur le couple et la maternité.
Absolument vertigineux ! Une fin absolument incroyable. Gérard Collard, Le Magazine de la santé, France 5 Un grand roman sur la paranoïa, un grand roman sur le couple. Une fin spectaculaire ! Olivia de Lamberterie, Télématin, France 2 Peut-on à la fois aimer sa famille et avoir envie de la quitter ? Pourquoi les femmes doivent-elles toujours faire des choix ? Dans ce roman conçu comme un thriller, ces questions sont posées de manières brillantes. Ariane Bois, Psychologies Un suspense psychologique et dynamique, un rythme incisif, un roman qui happe et qui bouscule. Hubert Artus, Le Parisien À propos de l'autrice Après des études de lettres à la Sorbonne et de criminologie à New York, Émilie Guillaumin a passé deux ans au sein de l'armée de terre française, aventure dont elle a tiré Féminine, puis L'Embuscade, qui a reçu un très bel accueil de la critique et du public. Petites dents, grands crocs est son troisième roman.
Emma Linarès voulait que sa vie soit intense. Voire héroïque. Grande lectrice, elle se rêvait en personnage de roman.
Un jour, après y avoir longuement songé, elle a franchi le portail intimidant d'un camp militaire.
L'armée. N'était-ce pas là que se vivaient les dernières aventures ?
Sans doute. Mais seulement quand elle aurait appris à s'habiller en moins de cinq minutes, à ramper dans la boue, à se mettre au garde-à-vous, à nommer chaque pièce de son fusil d'assaut et à chanter sa nostalgie virile pour une belle blonde restée au pays...