Bonne nouvelle : Émouchet a retrouvé le joyau légendaire. Il libère la reine Ehlana du trône de cristal, ce cocon qui la maintenait en vie tandis qu'il cherchait un remède à son mal mystérieux. Quelle déception pour l'empoisonneur, qui avait programmé secrètement l'extinction de la dynastie ! Et quelle tentation pour l'immonde Azash, dieu aîné des Zemochs, qui a besoin de la pierre sacrée pour devenir maître du monde !
Alors Émouchet se retrouve soudain traqué par des assassins tapis dans la nuit. Et une autre menace plane, plus ténébreuse encore. Il ne suffit pas d'avoir repris le joyau, il faut maintenant le protéger.
Car si l'empoisonneur arrivait à ses fins, il ne se contenterait pas d'usurper le trône, il pourrait livrer à son maître caché le joyau lui-même !
Émouchet repart donc avec son écuyer, un novice, un jeune voleur et quatre chevaliers des ordres combattants : huit compagnons qui galoperont jusqu'au terme de leur quête, dans un tourbillon d'aventures et de magie, dans une gerbe d'étincelles et de gloires fulgurante, dans un fracas d'épopée où s'entrechoquent fortissimo et la plus haute bravoure et la plus noire infamie.
Le royaume d'Élénie se consume de tristesse car la jeune reine se meurt, enchâssée dans un enchantement de cristal. Les précepteurs des quatre ordres combattants se sont consultés : il faut lui rendre vie, sous peine de voir Annias, le vénal primat, se hisser jusqu'à l'archiprélature, quitte à transiger avec l'antique ennemie, Otha de Zémoch, qui campe à la frontière d'Orient. Tout sauf ça ! Émouchet, le chevalier pandion, connaît la solution : retrouver le Bhelliom, la pierre sacrée perdue depuis des siècles, et qui seule peut sauver l'héritière des rois. Le champion tente sa chance avec ses compagnons, désignés par les chevaliers de l'Église. Il sait que Ghwerig, le Troll nain, fera tout pour s'emparer le premier du précieux joyaux. Et même si Émouchet le battait sur la ligne d'arrivée, il ne ferait qu'éveiller la convoitise d'Azash, le dieu du Mal. On ne saurait jouir du Belliom en paix. Priez pourtant, mes frères, priez pour que le champion réussisse ; car s'il vient à échouer, tout le continent d'Éosie sombrera fatalement dans la guerre générale, et la civilisation telle que nous la connaissons cessera d'exister.
Émouchet, le chevalier pandion, est de retour d'exil, prêt à reprendre sa place de Champion de la reine. Mais sa maîtresse est frappée d'un mal mystérieux et Séphrenia, la vieille sorcière, n'a pu que retarder l'échéance : assise sur son trône, enchâssée dans un bloc de cristal, la jeune reine est mourante ; il faut vite trouver un remède.
Cette histoire se passe dans une terre de royaumes combattants, d'intrigues de cour, de magie noire et de haute aventure. La maladie de la reine est une aubaine pour les ambitieux. Alors, Émouchet part chercher les remèdes en compagnie de Séphrénia et de la petite Flûte aux étranges pouvoirs. Après bien des franches galopades et des téméraires traversées, il ne saurait manquer d'atteindre enfin cet objectif qui se dérobe sans cesse...
Mais les Zemochs, pour la première fois depuis cinq cents ans, sont aux portes de l'Élénie. On murmure qu'Azash, leur dieu aîné, convoite le Bhelliom, la pierre sacrée perdue, qui ferait de lui le maître du monde. Contre une telle menace, que peuvent les coups d'épées ? Allons, les ténèbres rôdent, la reine agonisante est peut-être - à l'insu de tous - l'ultime espoir de la lumière. Et le valeureux Émouchet n'est pas au bout de ses peines.
Le monde était jeune alors, les dieux vivaient en harmonie et les hommes ne formaient qu'un seul peuple. Aldur le Sage façonna un globe au pouvoir immense, l'Orbe. Mais Torak, le Dieu Jaloux, s'en empara, plongeant l'univers dans le chaos. Sa félonie fut punie : le joyau lui brûla visage et main, et il fut jeté dans un sommeil tourmenté. Ainsi les hommes se divisèrent, les dieux se retirèrent et l'Orbe fut caché.
Les siècles ont passé sur les royaumes du Ponant et l'histoire est devenue légende. Mais les présages l'annoncent : Torak va se réveiller. Et l'Orbe a disparu pour la seconde fois. Belagrath le Sorcier sait, lui, que l'avenir repose sur un unique - et si vulnérable - pion, le jeune Garion, un valet de ferme ignorant que son Destin l'entraînera dans la plus dangereuse et la plus palpitante des quêtes.
Cycle majeur de fantasy qui trouve sa place aux côtés du Seigneur des Anneaux, La Belgariade de David Eddings a émerveillé des millions de lecteurs de par le monde.
Où l'on verra la conclusion de cette épopée et Belgarion affronter Torak le maléfique, décidant du sort des hommes, des Dieux et des Prophéties.
Au commencement de cette histoire, il était un jeune valet de ferme, ignorant tout de son Destin. Garion. Aux côtés de sa tante Polgara, la puissante sorcière, et de son grand-père Belgarath, l'homme éternel, Garion prit conscience de ses immenses pouvoirs et partit récupérer ce qui lui revenait de plein droit. Désormais en possession de l'Orbe, il lui reste à fuir la sombre tour et rejoindre Ce'Nedra pour devenir le Roi de Riva. La quête de l'artefact sera enfin achevée et pourra prendre le nom de Belgariade.
Mais la Prophétie n'en a pas fini avec le jeune homme et, tandis que les peuples se préparent à la guerre, le pion jadis innocent comprend que c'est seul qu'on affronte un Dieu.
Cycle majeur de fantasy qui trouve sa place aux côtés du Seigneur des Anneaux, La Belgariade de David Eddings a émerveillé des millions de lecteurs de par le monde.
Et les dieux créèrent l'homme, et chaque dieu choisit son peuple. Ah ! Que le monde était jeune, que les mystères étaient limpides ! Mais Torak, le dieu jaloux, vola l'Orbe d'Aldur, le joyau vivant façonné par l'aîné des dieux, et ce fut la guerre. Le félon fut châtié ; à Cthol Mishrak, la Cité de la Nuit, il dort toujours d'un long sommeil hanté par la souffrance.
Le fleuve des siècles a passé sur les royaumes du Ponant. Les livres des présages ne parlent plus qu'aux initiés, mais ils sont formels : Torak va s'éveiller. Et justement l'Orbe disparaît pour la seconde fois. Que le maudit la trouve à son réveil et il établira son empire sur toutes choses.
Belgarath le sorcier parviendra-t-il à conjurer le sort ? Dans cette partie d'échecs cosmique, il a réussi à préserver une pièce maîtresse : le dernier descendant des Gardiens de l'Orbe, désigné par les présages, mais qui n'est encore qu'un petit garçon jeté sur les routes par une venteuse nuit d'automne. Un simple pion, et si vulnérable...
Horreur ! Le dieu pervers, Torak, va s'éveiller ! Belgarath se hâte : il n'est que temps de retrouver l'Orbe d'Aldur, qui peut sauver les hommes de la colère des dieux. De la brumeuse Arendie à la putride Nyissie, patrie des Hommes-Serpents, Belgarath entraîne Garion sur une route semée d'embûches. Garion, le petit paysan qui n'a jamais cru aux sorts, ne sent pas la haine qui le menace, ne comprend pas ces femmes qui se pressent autour de lui : une pour l'instruire, une pour le séduire, une pour le réconciler avec les pouvoirs dont il ne veut pas... Est-ce lui, l'Enfant de Lumière, le descendant des rois de Riva, qui devra affronter Torak ?
Puis le soleil sombra dans les bancs de nuages, et baigna d'une lueur malsaine la sinistre forteresse. Ce fut comme si les murs saignaient, comme si tout le sang versé sur les autels de Torak depuis le commencement des âges éclaboussait d'un coup la Cité de la Peur. Tous les océans du monde n'auraient pas suffi à la laver.
Un cri d'agonie emplit l'espace. Garion épouvanté leva la tête.
L'Orbe... L'Orbe était là, aux mains du voleur. Garion regarda ses compagnons. Il fallait récupérer la pierre où palpitait la vie. Le sort des royaumes du Ponant en dépendait.
Garion monta sur le trône de basalte et plaça l'Orbe sur le pommeau de l'énorme épée. Il y eut un déclic ; la force vive de la pierre fusa dans la garde. La lame se mit à luire et se détacha du mur. Il la rattrapa des deux mains. La foule dans la salle réprima un halètement.
Garion sidéré vit l'Orbe jeter une formidable langue de feu bleu. Sans trop savoir pourquoi, il souleva le glaive.
« Ô joie, le roi est revenu, la prophétie s'accomplit ! clama Belgarath. Inclinons-nous devant Belgarion, roi de Riva, suzerain du Ponant ! » Et la prophétie suivit son cours.
Soudain jaillirent du sol des formes ténébreuses : silhouettes immenses, robes noires, masques d'acier étincelant. Elles avaient surgi à l'endroit le plus inattendu, entre les rangs mêmes de Soudain jaillirent du sol des formes ténébreuses : silhouettes immenses, robes noires, masques d'acier étincelant. Elles surgirent à l'endroit le plus inattendu, entre les rangs mêmes de l'armée. Un jeune chevalier mimbraïque en avisa une à ses côtés et sabra. À l'instant où sa lame traversait l'ombre, il fut frappé par la foudre.
Ce'Nedra, la Fiancée de Lumière, crispa la main sur son amulette et ferma les yeux :
« Aide-nous, Belgarath ! Nous allons être écrasés ! » À quoi servait de l'appeler ? Sans doute avait-il atteint la Cité de la Nuit, où Torak s'éveillait au milieu des ruines. L'immense geste s'achevait dans le fracas des armes, et l'enfant de la prophétie n'était pas prêt. La guerre de sept mille ans allait finir par la victoire du Dieu-Dragon des Angaraks !
Voici venus les temps où les peuples respirent.
Torak est mort, le dieu-dragon, l'enfant des ténèbres, et ma menace cosmique paraît conjurée. tout est calme en tous lieux dans les royaumes du ponant. pourtant la prophétie des ténèbres est bien gravée dans les mémoires : une parole, ça ne peut pas mourir. et le vieux gorim, dans sa grotte, entend gémir et gronder la terre : une pierre maléfique s'est réveillée à l'autre bout du monde. le culte de l'ours aurait-il encore, contre toute attente, des adeptes secrets ? ca et là, on complote, on assassine, on repère les enfants marqués par le destin.
Déjà la guerre s'allume dans les etats du sud. puis une nuit, la voix parle à garion. qu'est-ce que la sardion, la pierre tombée du ciel dont le nom fait frémir les ulgos ? où est " l'endroit qui n'est plus " ? faut-il combattre encore les ténèbres vaincues ? bien, les gardiens du ponant vont reprendre du service...
Les gardiens du ponant poursuivent leur quête folle de pays en pays pour retrouver le petit enfant de garion, enlevé par la mystérieuse zandramas.
Elle l'a emmené à l'endroit-qui-n'est-plus pour l'égorger devant la pierre maléfique ; le dieu noir renaîtra alors. et le père des dieux sait que tous ses efforts, depuis l'origine des âges, seront anéantis. quand les ténèbres viendront, un grolim pourrait devenir grand-prêtre ; et le roi des murgos se verrait bien en roi des rois. le sort de l'univers va se décider pour des millénaires, mais où ? le ravisseur a plusieurs mois d'avance sur garion et ses compagnons, et la piste refroidit...
Quand le champion du mal perd la partie, les épopées prennent fin. la belgariade s'est terminée, avec la mort de torak. oui, mais s'il venait à ressusciter ? a cette question répond la mallorée, deuxième volet d'un cycle immense qui est sans doute appelé à devenir la plus belle décalogie de toute l'histoire de la fantasy.
La course bat son plein ; tout l'univers retient son souffle. Zandramas est en fuite et possède un moyen sûr d'imposer la domination des forces obscures ; encore lui faut-il échapper à ses poursuivants, les Gardiens du Ponant, régulièrement contrariés par des obstacles imprévus : cette fois, c'est l'empereur de Mallorée qui les fait prisonniers.
Or, tout va mal en Mallorée. Urvon, le dernier disciple de Torak, est devenu fou : le Nouveau Dieu des Angaraks, c'est lui, il en est sûr. D'autres misent sur Nahaz, le Démon Majeur, qui, à la tête de ses sombres hordes, met le pays à feu et à sang ; des crânes humains badigeonnés de sang remplacent l'effigie de Torak au fronton des temples.
Le temps presse. L'Enfant de Lumière et ses amis doivent coûte que coûte accomplir la Prophétie. Sinon, toutes sortes de gens vont chercher le Sardion et, ce qui triomphera, ce n'est même pas le mal, mais le chaos.
- Lis ça, ordonna implacablement Belgarath.
Garion prit le livre et ce fut comme si l'exécration titanesque de Torak, le Dieu mutilé, montait vers lui, par-delà les siècles.
- Salut à toi, Belgarion, lut-il d'une voix étranglée. Salut à toi, ô mon frère de haine, et adieu. Si tu prends connaissance de ma parole, c'est que tu m'auras détruit. Dans ces conditions, je dois te charger d'une mission. Il n'y a pas d'autre issue. Ce que j'annonce dans ces pages est une abomination. L'ultime horreur t'attend à l'Endroit-qui-n'est-plus. Tu t'y rendras pour l'affronter et ôter la vie à ton fils unique comme tu m'auras ravi la mienne...
la main de xanetia l'effleura ; il poussa un cri d'horreur, un hurlement atroce qui mourut dans un râle.
il regarda bouche bée, les yeux exorbités, la forme aveuglante qui venait de le toucher, mais ce fut bref.
après cela, son expression fut impossible à distinguer. sa chair se liquéfia, coula comme une bougie. ses joues et ses lèvres dégoulinèrent sur son menton, sa mâchoire tomba. il voulut crier encore, mais la putréfaction avait atteint sa gorge, et sa bouche dépourvue de lèvres n'émit qu'un gargouillis.
la chair glissa le long de son bras, dénudant les os, et sa main de squelette laissa échapper sa dague.
ses jambes le lâchèrent ; le résidu visqueux de ce qui avait été sa peau, ses nerfs et ses tendons ruissela sur ses vêtements.
le cadavre pourrissant s'affaissa sur le sol tapissé de feuilles mortes oú il continua de se désagréger. inexorablement, la malédiction de xanetia poursuivait son oeuvre.
Huit dieux règnent sur le monde depuis des millénaires. Quatre d'entre eux transmettront bientôt leurs pouvoirs à leurs successeurs qui sont encore des enfants endormis. On les appelle les Rêveurs.
Leur ennemi le plus puissant est le Seigneur des Terres Dévastées, Vlagh, dont l'ambition est de devenir immortel en détruisant la fratrie divine. Il a créé une armée d'êtres hybrides à son image, à la fois insectes, reptiles et humains. Il prépare ses immondes troupes et attend. Il va lancer la plus grande guerre que ce monde ait jamais connue. Mais au-delà des ténèbres qui s'annoncent, l'espoir viendra des enfants-dieux, car leurs aînés ont décidé, contre les lois éternelles qui les gouvernent, de les éveiller avant terme.
Althalus est enfin sorti de la Maison au Bout du Monde! Il a appris à lire et même à apprivoiser Emeraude, la petite féline aux yeux verts. Mais quelque deux mille cinq cents ans ont passé ! Emeraude ne lui laisse pas le temps de s'appesantir sur la question. Comme il le proclame dans son grimoire, Daeva entend toujours ramener l'univers au chaos originel... et seul Althalus peut l'en empêcher. Parce qu'il a su déchiffrer le troisième grimoire, gravé sur la lame d'un couteau, et que c'est celui d'Emeraude... la soeur des deux dieux ennemis. Voilà Althalus parti dans une nouvelle aventure pleine de rebondissements où ses talents de voleur lui seront bien utiles !
Fantasy & magical realism
des grondements ébranlèrent les nuages rougeâtres zébrés d'éclairs blafards.
il y eut un bruit sourd, rythmé, obsédant, et soudain une colline se dressa derrière les arbres. une colline aussi noire que la nuit, d'où dépassaient deux protubérances pointues, pareilles à d'énormes ailes.
la chose ouvrit les yeux, deux fentes farouches, brillant d'un feu intense. les ailes étaient des oreilles. l'être poussa un hurlement, dévoilant des crocs pareils à des éclairs d'où s'échappaient des flammes de sang.
alors, telles deux montagnes trapues, ses épaules apparurent au-dessus de la falaise.
deux ailes de chauve-souris se déployèrent comme des voiles noires, révélant des bras monstrueux dotés de mains aux doigts innombrables. des éclairs grouillaient sous sa peau, révélant fugitivement des détails ignobles de son anatomie.
"klæl ! " cria aphraël d'une voix stridente. emouchet sentit vaciller sa conscience. comment avaient-ils osé ressusciter klael, dieu des enfers, banni par les dieux aînés oe
Fantasy & magical realism