La jouissance féminine a fait au fil des siècles l'objet de discours religieux, médicaux, psychanalytiques, le plus souvent tenus par des hommes. Celles qui prétendaient jouir ont ainsi été réduites au silence ou mises au ban de la société.
Adeline Fleury a joui pour la première fois à 35 ans. Il aura fallu qu'elle remette ses sens en éveil, qu'elle décide de séduire et de se laisser séduire. Quand le désir est entré dans son quotidien, elle a laissé place à Adèle, son alter ego littéraire, son double désirant, un reflet de toutes les femmes qui refusent que leur désir soit bridé.
Entre essai littéraire et autofiction, le Petit éloge de la jouissance féminine, nourri de références culturelles, nous fait ressentir à chaque page que jouissance et liberté sont indissociables.
Ada est une femme libre, romancière et mère célibataire, dont l'inconstance amoureuse a fini par lui laisser un goût amer. Après avoir décidé depuis un an de ne plus se laisser dominer par sa libido, elle part en vacances avec son fils de dix ans, Nino, sur une île au large de Naples. Sur le bateau qui les transporte vers leur paradis italien, le soleil et les embruns de la mer Tyrrhénienne réveillent le corps d'Ada, mis en sommeil par des mois de travail abrutissant et d'abstinence. Elle y remarque bientôt la présence d'une jeune fille rousse de vingt ans à la beauté renversante. Eva se révèle être la nièce d'autres résidents de la pension de famille où Ada et Nino séjournent. Autour de la piscine, ou sous les amandiers du jardin, à l'affût des moindres faits et gestes de la jeune fille, Ada découvre en elle des émotions inédites. Pour la première fois, elle est attirée par une femme, cette mystérieuse rousse aux faux airs de Botticelli, à la fois ange et démon, aussi troublante qu'insouciante. La sensualité de l'île et la bonne entente d'Eva et Nino invitent Ada à ne pas résister à ce désir irrépressible qui semble réciproque. Mais l'île est bientôt traversée de secousses sismiques et l'ombre d'un homme jaloux plane sur cette parenthèse idyllique. Ada et Eva auront-elles le loisir de vivre leur singulière histoire amour ?
Roman d'une sensualité omniprésente, Les Frénétiques se déroule sur une île volcanique où l'exultation des corps est proportionnelle au risque permanent d'éruption. Renforçant la charge érotique du texte, la somptuosité des paysages, l'exacerbation des parfums et des saveurs conjugués nous transporte dans un univers où la raison se dissout face à l'impériosité des désirs.
« Et puis, un jour, j'ai joui. Tout mon corps, toute mon âme. Enfin ! Je n'ai pas honte de le clamer : j'ai joui pour la première fois à trente-cinq ans. La jouissance féminine est une grande fête. Elle est puissante, belle, c'est une joie qui transporte, dans laquelle on lâche prise, on lâche tout, on laisse échapper. » À travers ses lectures, son expérience personnelle, avec des mots poétiques et parfois crus, Adeline Fleury nous fait ressentir, à chaque page de ce livre extrêmement sincère et émouvant, que jouissance et renaissance sont unies, et que plaisir et liberté sont indissociables.
Adeline Fleury a souvent aidé les autres à raconter leur histoire et a été reporter pendant quinze ans, essentiellement pour les pages Société du Journal du Dimanche. Elle a publié un essai très remarqué, Femme absolument, en 2017 chez JC Lattès.
Le récit d'une Parisienne de 38 ans dont la vision du féminisme diffère de celles qu'elle appelle les "fémilitantes". Adeline Fleury ne pense pas avoir une vision déformée de la société ni se soumettre aux diktats de la féminité que prônent les magazines. Elle incarne une vision selon elle plus juste du féminisme, où, par exemple, s'habiller de façon sexy ne porte pas forcément atteinte au féminisme. Comme elle le dit elle-même : « À l'heure où le corps féminin est malmené de toutes parts, je ne renoncerai jamais à ma féminité. Ce livre fondé sur mon expérience est une ode à la liberté de toutes les femmes. » Femme absolument est un livre intense, sans pudeur. Féminité et féminisme, corps, sexe, passion, fantasmes... sans retenue et avec une sincérité bouleversante, Adeline Fleury met à nue sa vie de femme.
Et puis un jour, j'ai joui. Tout mon corps, toute mon âme. Enfin !
Je n'ai pas honte de le clamer: j'ai joui pour la première fois à trente-cinq ans.
«Le désir sexuel est une mécanique, guère compliqué à mettre en branle», écrit Virginie Despentes. Le désir féminin est bien plus complexe. Car derrière le désir de l'autre se cache un enjeu crucia :
Le désir de soi, de se connaître soi-même.
Et d'accèder au savoir absolu. Je ne pouvais plus vivre ainsi, sans désir, sans souffle, sans voix.
Parce que je lui dois ma renaissance, la jouissance féminine mérite un éloge. Je pousse un grand cri, un grand cri d'amour.
Une femme s'apprête à faire un voyage. Elle n'a pas besoin de bagage, elle ne part que pour une nuit. Une seule chose l'obsède : emmener Ida, sa fille de 18 mois, à la mer. C'est nécessaire, vital presque. Ida n'existe pas, Ida n'a jamais existé. Des voix ne cessent de le lui répéter. Pourtant, elle l'a porté ce bébé, serré contre elle, changé, nourri au sein. Elle l'aime d'un amour animal. Un amour comme ça, on n'y est pas préparé.
C'est trop puissant un amour comme ça. Ida n'existepas est une plongée dans la psychologie trouble d'une mère prête à commettre l'irréparable, mais aussi l'histoire d'un corps féminin qui cherche à se libérer de ses démons, d'une féminité complexe en quête d'apaisement.
Une passion si ardente, qui ravage le corps et le coeur, ça ne devrait pas exister. Quelque chose d'aussi puissant, qui écrase tout, c'est bien trop grand pour une simple femme comme « Je », qui ne connaissait jusqu'alors de la jouissance que le nom. Il faudrait qu'elle le quitte. Mais, chez « Tu », il y a cette force qui, irrémédiablement, l'attire et la retient. Et « Tu » non plus ne peut se détourner de cette histoire qui confine pourtant à la folie.
Un tropisme d'autant plus ravageur qu'entre les deux amants s'immisce son spectre à « Elle », l'Actrice, la mère des enfants. Attractive, répulsive, inébranlable, « Elle » distribue les rôles à la perfection, scandant le quotidien de ses apparitions minutées. Et « Je », la pâle blonde, sait bien que l'attirance qu'elle a pour « Tu » tient aussi à « Elle », la brune, la ténébreuse. Son négatif, son double.
Mais qui est vraiment cette « Elle » ? Quelles sont ses intentions ? Le trio parviendra-t-il à survivre ?
Avec Je, tu, elle, Adeline Fleury nous livre le récit d'une passion dévorante qui se conjugue à trois.
Un désir insensé, dont la seule issue possible pourrait bien être la mort...
Dans un avenir qui ressemble à notre futur proche, Adèle a décidé de tenir son fi ls Nino éloigné de la lecture. Privée dans son enfance de la tendresse d'un père écrivain accaparé par son oeuvre, elle fera tout pour éviter un tel sort à son fi ls. Pour qu'il reste dans la vraie vie, pour l'empêcher d'être tenté par la grande aventure de l'écriture, elle proscrira autour de lui la présence des livres. Elle les brûlera, elle va jusqu'à nier leur existence.
Mais l'enfance est têtue et tous les silences ne peuvent rien contre sa curiosité.
Nino, après une longue quête, fi nira par trouver sa voie en assumant d'une manière inattendue cet héritage de mots et de papier.
Dans ce roman initiatique, Adeline Fleury nous donne à lire un conte cruel où les angoisses les plus archaïques se ravivent au contact des réalisations de notre hyper- modernité. L'ambivalence de notre rapport au livre, livre sacré ou interdit, se trouve interrogée dans ces pages où se projettent comme des ombres expressionnistes nos tabous les plus enfouis. Avec Rien que des mots, c'est une magnifi que déclaration d'amour qu'Adeline Fleury adresse au livre, à tous les livres.
« Je fume du crack depuis que j'ai 15 ans. Je fume des joints, je bois de l'alcool, je prends du Valium... Je fais n'importe quoi. Je vole, je fais la manche, je me prostitue au rond-point d'Aubervilliers tous les soirs. » Laurie a consommé du crack à haute dose pendant quatre ans, au point d'y laisser une partie de son âme et presque sa peau. Arrivée de Belgique à 14 ans, d'où elle a fui un passé douloureux, elle a vite planté sa tente à « la colline du crack ». Dans les moments les plus extrêmes, Laurie écrivait sur des carnets les effets dévastateurs de la drogue, les passes sur le périphérique, mais aussi l'humanité de cette « famille » qu'elle s'était constituée à la «colline». Aujourd'hui Laurie s'en est sortie, portée par la nécessité d'écrire, un désir puissant d'être maman et grâce à une force inouïe de caractère.
Neuilly-sur-seine, capitale du who's who, cité de la jet set et de l'impôt de solidarité sur la fortune.
Ceux qui y comptent, et qui comptent leurs millions, y vivent. liliane bettencourt, lindsay owen-jones, martin bouygues se croisent dans la même rue. jean reno, franck dubosc, hélène segara, patrick bruel apportent la touche show-biz. et puis, il y a les enfants chéris de neuilly. tombé tour petits dans la potion du prestige, comme les faux cancres du splendid, élèves du lycée pasteur. neuilly porte aussi le sceau de nicolas sarkozy.
Elle exhibe la fierté d'avoir vécu aux premières loges l'ascension de celui qui fut son maire avant d'être élu président de la république. en ce début d'année 2008, neuilly découvre avec étonnement l'entrée en scène d'un nouveau sarkozy, plus grand et plus jeune que nicolas mais tout aussi charmeur. jean, le fils cadet du président, se lance en politique au côté de david martinon qui brigue le fauteuil de maire.
Dans cette version actualisée et enrichie de neuilly village people, jean sarkozy s'est confié aux deux auteurs.